Il se trouve que j'ai travaillé pendant un temps pour l'une des entreprises concernées. Je ne la citerai pas ici (même s'il ne sera pas difficile, à qui voudra rechercher un peu, de la trouver), et il va de soi que je serai silencieux comme une tombe sur ce que je pourrai éventuellement savoir à ce sujet. Les aspects juridiques de cette affaire sont d'ailleurs évoqués ici. Mais bien que passionants (sisi!), ce n'est pas ce qui m'intéresse maintenant.
Cette affaire, et mon expérience professionnelle liée, premiers vrais contacts avec le monde des affaires, m'ont beaucoup amenés à réfléchir à la notion d'éthique.
L'éthique est un beau concept. L'idée de respecter le droit, mais parfois même au-delà, ce qui est profondément bien. Mais comment cela peut-il se déterminer?
Parfois la limite est difficile à tracer! Au fond, il y a un certain aspect moral là-dedans.
A ce sujet, un billet très récent sur morale et libre arbitre, totalement ailleurs...en marge de ce sujet.
Et le droit est un bel exemple de chemin qu'il y a à parcourir entre l'instant où une organisation décide, par le biais de ses dirigeants, de respecter scrupuleusement le droit, et la décision est effective "à la base".
Car au fond, chacun, disposant du libre-arbitre, doit être en mesure de déterminer si son comportement est éthique (/légal) ou non, et décider en conséquence. Mais chacun peut avoir une échelle de valeurs différentes. Il s'agit donc d'inculquer à chacun une "échelle de bases éthiques" similaire : ce qui implique parfois de revoir beaucoup d'habitudes.
Encore une preuve, s'il en faut, que le changement de la société ne peut pas venir par le haut, mais ne peut venir que par la base.
En tout cas, les baha'is présents dans le monde des affaires s'intéressent justement à de telles questions, et ont créé pour cela un cadre d'échanges, le European Baha'i Business Forum. Il s'agit de discuter d'éthique dans les affaires...sur la bases des écrits baha'is bien sûr.
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