mardi 27 février 2007

Taxi 4

Non? eehh si!

Malgré les déboires judiciaires de l'un des acteurs, qui le rendent un peu moins sympathique, malgré l'empathie que l'on peut avoir avec ses problèmes, ce film est un bon divertissement...

Une excellente soupape dans une période un peu agitée comme elle peut l'être actuellement...

Scénario bateau, cascades à gogo, répliques au ras de l'eau (les paquerettes ça ne rime pas), mais le tout très efficace : on rit, et c'est tout ce que l'on demande à ce film...rien de plus!

Après les allemands, les japonais, les sino-suisses, voici que les pauvres belges font les frais de l'humour marseillais...

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dimanche 25 février 2007

WE pluvieux...WE heureux!

Peu de temps en ce moment pour se poser, réfléchir, écrire...

Le travail, professionnel, extra-professionnel, tant de choses à faire. Le début d'une semaine on l'espère un peu plus calme, après un WE agréable de vrai repos, malgré la météo...

Les Vexins français et normands recèlent quelques trésors de verdure...

Des vues imprenables sur les méandres de la Seine...

Des petits manoirs sympathiques aux restaurants de grande qualité pour passer la nuit.


L'une des multiples demeures de la famille La Rochefoucauld. Le Chateau troglodytique de la Roche-Guyon.

Sans oublier...avant le retour dans la jungle urbaine...de la promesse du printemps prochain...

mercredi 21 février 2007

Un hommage en clin d'oeil en ce jour spécial...

Le choix sera difficile :-)









mardi 20 février 2007

Citoyen apolitique entre les clivages

Il y a quelques temps de cela, Koz de Toujours tu m'intéresses, s'interrogeait sur l'impact des croyances religieuses sur les opinions politiques.

Le sujet m'a intéressé, et assez logiquement, je me suis posé la question de savoir quel impact cela peut avoir pour un baha'i.

D'entrée de jeu, il faut souligner que les baha'is parlent toujours de l'interdiction qu'ils ont de s'engager en politique.

Baha'u'llah exprime cela en des termes allégoriques.
"Que nul ne lutte contre ceux qui détiennent l’autorité sur le peuple.
Laissez-leur ce qui leur appartient, et dirigez votre attention vers le
coeur des hommes
."
Cela est précisé par une citation de Shoghi Effendi (le Gardien de la foi baha'ie) qui dit :
"Il est de leur devoir, d’une part, de manifester le caractère apolitique de
leur foi et, d’autre part, d’affirmer leur loyauté et leur obéissance sans
réserve envers tout ce qui représente le jugement réfléchi de leur gouvernement
respectif
."

A mon sens, il faut comprendre l'affirmation de non implication en politique comme l'interdiction de s'engager en politique politicienne, car le message baha'i de transformation de l'humanité et toutes ses implications sont éminements politiques.

Non seulement la foi baha'ie est apolitique, mais la loyauté au Gouvernement, qui impacte nécessairement l'expression de l'opinion politique en imposant une sorte de devoir de réserve, est un sujet à elle toute seule.

"[...] Quel que soit le pays où ils résident et aussi développées que soient
leurs institutions, ou aussi profond que soit leur désir de faire respecter les
lois et d’appliquer les principes énoncés par Bahá’u’lláh, ils subordonneront
sans hésitation l’action de telles lois et l’application de tels principes aux
exigences et aux décrets légaux de leurs gouvernements respectifs
. [...]"
Les baha’is obéissent aux lois tant que la soumission à ces dernières n’implique pas de renier leur foi. A ce sujet, la situation des baha'is d'Egypte (en anglais), toujours privés de papiers d'identité du fait de leur conviction religieuse, est topique, et abordée sous un autre angle encore ici (en anglais aussi).

Les baha'is obéissent, mais n'hésitent pas si nécessaire à faire valoir leurs droits par toutes les voies légales (comme l'illustre cette histoire, ou encore la démarche des baha'is allemands - en allemand).

Mais alors pour en revenir à la politique, dans ce contexte, qu'est-il possible de dire? de faire? Les baha'is peuvent faire valoir leurs droits par les voies légales, mais n'ont-ils pas le droit de participer au débat public? Doivent-ils s'en désintéresser pour se concentrer "sur les coeurs des hommes" selon l'injonction de Baha'u'llah?

Eh bien non, bien au contraire...Shoghi Effendi écrit aussi :
"Il devrait être parfaitement clair qu’une telle attitude ne suppose pas la
moindre indifférence à l’égard de la cause et des intérêts de leur propre pays,
ni quelque insubordination de leur part à l’autorité de gouvernements reconnus
et établis."

Encore mieux...

"Elle ne constitue pas non plus une répudiation de leur obligation sacrée de promouvoir, de la manière la plus efficace, les meilleurs intérêts de leur gouvernement et de leur peuple."
Et même encore plus fort :
"Elle dénote le désir, que chérit chaque disciple véritable et loyal de Bahá’u’lláh, de servir, de façon désintéressée, discrète et patriotique, les plus hauts intérêts du pays auquel il appartient, et d’une manière qui n’entraînerait aucune déviation des normes élevées d’intégrité et de véracité associées aux enseignements de sa foi."
Ce dont il est question est un sain patriotisme.

Les baha'is ont des opinions politiques, qui sont différentes selon la sensibilité de chacun. Ils ont l'obligation sacrée de promouvoir les meilleurs intérêts de leur peuple, mais ne peuvent pas faire de politique politicienne.

Ils doivent se garder de points de vue indiquant un manque de loyauté au Gouvernement, mais cela n'exclut pas de pouvoir émettre des critiques constructives, à condition qu'elles ne puissent jamais être perçues comme un "point de vue baha'i" qui en matière de politique humaine n'existe assurément pas.

Il s'agit en somme d'un devoir de réserve et de modération dans l'expression qui permet de participer à enrichir le débat public, sans entrer dans des considérations de politique politicienne ou de personnes, en faisant prendre un peu de hauteur au débat, hauteur dont il manque souvent.

dimanche 18 février 2007

WE en famille

Semaine chargée...gros dossier arrivant à son terme. Petit coup de vide...

Les bouchons à la sortie de Paris...


L'arrivée à la campagne...de nuit!



Moments en famille, même s'il en manque un...mais bon :-)

Ressourçons nous un peu...


"... quoi que je regarde, je découvre aisément que cela te révèle à moi, me rappelle tes signes, tes symboles et tes témoignages. Par ta gloire ! Chaque fois que je lève les yeux vers ton ciel, je me souviens de ta majesté et de ton élévation, de ta gloire et de ta grandeur incomparables; et chaque fois que je tourne les yeux vers ta terre, j'en viens à reconnaître les signes de ton pouvoir et les témoignages de ta bonté. Et quand je regarde la mer, je trouve qu'elle me parle de ta majesté, de la force de ta puissance, de ta souveraineté et de ta grandeur. Et à chaque fois que je contemple les montagnes, je suis amené à découvrir les emblèmes de ta victoire et les étendards de ton omnipotence"
"Dis: La nature en son essence est l'incarnation de mon nom, l'Auteur, le Créateur. Ses manifestations sont diversifiées pour des causes variées et, dans cette diversité, il y a des signes pour les hommes de discernement. La nature est la manifestation de la volonté de Dieu qui s'exprime dans et par le monde des contingences. Elle est un don de la Providence ordonnée par l'Ordonnateur, le Très-Sage"

jeudi 15 février 2007

Molière

Après un commentaire d'un film comme Blood Diamond, Molière peut sembler bien désinvolte.

Et pourtant, il fait bon parfois d'aller au cinéma aussi simplement pour se détendre, rire un bon coup, et se laisser aller.

L'idée du scénario est vraiment bonne, Molière mis en scène dans une de ses propres pièces. N'attendez pas une reconstitution historique, un film biographique, rien de tout cela.

De la franche rigolade, la combinaison de Fabrice Lucchini et Edouard Baer est vraiment hilarante, parfois presque un peu trop.

Romain Duris fait montre de talents d'acteurs certains.

Pas un grand film, mais un bon moment de divertissement à recommander...

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mardi 13 février 2007

Sommes nous responsables de nos actes?

Intrigué à la lecture d'une série de billets de Pipoki s'intéressant au libre-arbitre, à la morale, au mérité etc...je me suis posé la question de mon approche face à ces questions, approche nécessairement influencée par mes convictions religieuses.

Tout d'abord, sommes-nous responsables de nos actes? A première vue, il semblerait que oui...

O fils de l'existence ! Fais ton examen de conscience chaque jour avant d'être appelé, car la mort fondra sur toi sans prévenir et tu seras invité à rendre compte de tes actes. (Parole Cachée 1:31)

La responsabilité implique que l'on puisse choisir. Comment pourrait-on être responsable si l'on ne décide pas d'agir d'une manière où d'une autre, si l'on ne dispose pas de libre-arbitre?

Sur ce point, les Extraits des Ecrits de Baha'u'llah apportent des éléments de réflexion utiles (Verset 68).

Sache, ô fruit de mon arbre, que les décrets du souverain Dominateur des choses touchant le destin et la prédestination sont de deux sortes. Il faut les accepter et leur obéir. Les décrets de la première sorte sont irrévocables tandis que les autres se trouvent, comme disent les hommes, en suspens.

Aux premiers qui sont définitifs, tous se doivent soumettre, sans réserve. Non que Dieu n'ait pas le pouvoir de les changer ou repousser. Mais le mal qui résulterait de ce changement serait pire que l'accomplissement du décret primitif, c'est pourquoi chacun doit acquiescer de tout coeur à la volonté divine et s'y tenir en toute confiance.

Quant au décret qui se trouve en suspens, il est, celui-là, d'une nature telle que les prières et les supplications le peuvent détourner. Dieu veuille que toi, qui es le fruit de mon arbre, et ceux qui se joignent à toi puissiez être préservés de ses mauvaises conséquences !

Les décrets touchant le destin. Cela signifie t'il que tout est réglé? Pourquoi si tel devait être le cas en serait-il pas écrit "Les évènements de la vie sont de deux natures...".

De plus, si seule la prière PEUT détourner un décret divin dans certains domaines, si l'ensemble des décrets immuables et en suspens devraient couvrir l'ensemble de la vie, cela reviendrait à une négation absolue du libre-arbitre.

De quels actes faudrait-il donc faire le bilan chaque soir? Des prières pour détourner un certain décret? Décret qu'au demeurant il n'est pas possible de connaître à l'avance?

Quel intérêt présentent pour un croyant les actes dans ce monde? Si ce n'est d'acquérir des qualités pour la vie dans l'au-delà? Comment pouvons nous mesurer nos actes?

Là pour le coup, la réponse est claire :
Combien souvent il arrive qu'un pécheur atteigne, à son heure dernière, l'essence même de la foi, se décide finalement à boire à la coupe de l'immortalité et prenne son vol vers l'Assemblée céleste, alors qu'un dévot croyant, à l'heure fixée pour l'ascension de son âme, tombe au contraire, par suite d'un changement radical, dans les derniers degrés de la géhenne. (Verset 125 des Extraits des Ecrits)

Pour résumer...nous savons qu'il faut faire un examen de conscience quotidien ce qui pousse à croire à un certain libre-arbitre, mais ne savons pas vraiment sur quels critères ce qui en limite nécessairement la portée. Il est possible de s'interroger sur la part de notre vie qui est pré-écrite ou non et de surcroît, même la décision finale n'est pas nécessairement dépendante des bonnes ou mauvaises actions.

Quelle conclusion en tirer? Baha'u'llah continue :
"Notre intention, en révélant ces substantielles et convaincantes paroles, est de persuader celui qui cherche la vérité, qu'il doit tenir pour transitoires, voire pour un pur néant, toutes choses autres que Dieu qui est l'Objet de toute adoration." (Verset 125 des Extraits des Ecrits)

Voici donc le fin mot de l'histoire : la crainte de Dieu!

A mon sens, nous sommes responsables de nos actes, nous avons un marge de manoeuvre et une influence sur nos vies...

Les Ecrits baha'is sont pleins d'appel à l'initiative et à la responsabilité individuelle. Un extrait intéressant des Causeries d'Abdu'l-Baha à Paris est à cet égard intéressant :
"Je vous encourage fortement à ne pas laisser vos coeurs enchaînés par les choses matérielles de ce monde; je vous adjure de ne pas demeurer allongés complaisamment sur le lit de la négligence, prisonniers de la matière, mais bien de vous lever et de vous libérer de ses chaînes." (Causeries d'Abdu'l-Baha à Paris)
Simplement, nous devons toujours garder en mémoire que nous n'avons pas la compétence de juger de la qualité ou non de nos actes. Nous avons la possibilité de la mesurer, des règles, des obligations nous indiquent une marche à suivre, une ligne rouge à ne pas dépasser, ou parfois seulement des voies possibles, mais malgré cela, Lui seul garde le dernier mot.

Nous sommes doués de raison, capables d'influencer le cours de nos vies (dans une certaine mesure), nous nous devons d'agir, nous sommes responsables de nos choix, capables de les évaluer, mais non compétents pour en tirer les conséquences : voilà à mon sens une approche de la crainte de Dieu.

lundi 12 février 2007

Blood Diamonds

Un chef-d'oeuvre...

En revanche : âmes sensibles s'abstenir, et une limitation d'âge un peu plus sérieuse (16 ans au lieu de 12) n'aurait pas fait de mal. Le film est aussi dur et violent qu'il est beau.

La problématique des diamants de guerre, des enfants-soldats, des guerres ethniques, des relations nord riche-sud pauvre, sont traitées crûment, sans fioritures, et de manière réaliste.

Les travers risqués, les clichés romanesques qui se greffent classiquement sur ce genre de films sont soigneusement évités.

Les trois acteurs principaux, et de nombreux autres, sont excellent.

La musique est soignée...bref...Passage des larmes au rire, du ridicule de situation aux situations réelles...

Probablement l'un des meilleurs films de l'année qui commence, et sans doute le deuxième film grand public d'aussi bonne qualité sur l'Afrique après Hotel Rwanda.

J'ai particulièrement apprécié les réflexions sur la nature humaine.

"Mes convictions me font dire que l'Homme est bon par nature, mon expérience le dément."

Cette réplique, certainement mal rendue (ayant vu le film en VO) m'a poussé à m'interroger sur mes convictions en la matière...cela fera l'objet d'un prochain billet!

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vendredi 9 février 2007

Chose promie, chose due

Dans un commentaire "hors-sujet" Marco attirait mon attention sur un article intitulé "Les évêques français face à Benoît XVI", ou encore un autre article intéressant intitulé "Peut-on ne pas croire" que je n'avais pas encore eu le temps de lire dans le Monde Diplo, je lui promis donc de lui fournir mon sentiment sur la question.

L'article au sujet des Evêques illustre à mon sens tout à fait la spécificité de la culture et de la société française qui se résume dans la notion "d'exception culturelle". Les français sont par nature un peu rebelles, anti-conformistes (ou à tout le moins veulent-ils en donner l'impression).

Lors d'un débat en terminale en cours d'histoire autour de la puissance française, j'avais eu l'occasion de résumer cela en une formule qui avait fait mouche : "La puissance de la France réside dans la conviction des français que leur pays est une grande puissance" - et c'est déjà beaucoup!

Par ailleurs, cet article me donne l'impression que la religion catholique a un peu de mal à gérer la diversité et me fait réfléchir à la porté de la notion d'unité dans la diversité prônée par les écrits baha'is.

Ce n'est pas quelque chose qui coule de source. En France, et probablement ailleurs aussi, la diversité des communautés baha'ies implique des efforts permanents de chacun pour comprendre la différence de l'autre, la respecter pour ce qu'elle est!

Ajoutez à cela la spécificité culturelle française (qui existe au même titre que la spécificité culturelle américaine, iranienne, allemande ou portugaise ;-)) et chaque communauté nationale doit trouver son modèle, sans se laisser haper par la tentation d'un modèle unique.

S'agissant de l'article sur la question de savoir si l'on peut ne pas croire...il est toujours intéressant d'approfondir sa connaissance de telles analyses, surtout dans un pays comme la France.

Un récent paradoxe. La majorité des français se dit non croyant, mais une grande majorité des français estime que l'on ne peut pas se moquer de la religion.

Je me limiterai à des propos que l'on impute à Pascal :
- si la Dieu n'existe pas et que je ne crois pas en lui : je ne risque rien
- si la Dieu n'existe pas et que je crois en lui : je n'ai rien perdu
- si la Dieu existe et que je ne crois pas en lui : j'ai tout perdu
- si Dieu existe et que je crois en lui : j'ai tout gagné

Le calcul est vite fait...

Et sur ce, je m'échappe pour la Gare du Nord...je pars en déplacement à Bruxelles...

mercredi 7 février 2007

Du respect du sacré au sacré manque de respect...

Période un peu tendue au travail, donc postage minimaliste, juste pour signaler deux billets intéressants au sujet de l'affaire des caricatures :

- l'un, par Koz, autour du principe de respect de l'autre,

- l'autre, par Criton, autour des limites juridiques au principe de la liberté d'expression.

Je me sens très proche, pour ne pas dire en accord, avec les deux analyses.

dimanche 4 février 2007

Les Ambitieux

Divertissant, mais sans plus.

Par moments le film se tire un peu en longueur, en scènes inutiles et en clichés.

En revanche, on notera des moment vraiment drôles. Quelques éléments de réflexion sur la vie, l'amour, les relations humaines.

Karin Viard, et Eric Caravaca sont convaincants et probablement prometteurs.

Bon pour un moment de détente, mais pas à plein tarif...

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vendredi 2 février 2007

De la déformation professionnelle...

Une citation qui a attiré mon attention de juriste...
"A propos de ce royaume, il existe maintes relations et bien des versets de portée générale ou particulière." (4 vallées, verset 14.33)
Des versets de portée générale ou particulière...cela me fait automatiquement penser à : lex specialis derogant lex generali (la règle spéciale déroge à la règle générale).

Est-il envisageable d'appliquer ce principe à des écrits sacrés?

D'abord, de quel royaume s'agit-il? A priori, le texte nous donne les réponses un peu avant.
"Ainsi montrâmes-Nous à Abraham le royaume céleste et terrestre afin qu'il soit
confirmé dans la connaissance."
(4 vallées, verset 14.27)

Donc Abraham a vu le royaume céleste et terrestre pour se voir confirmé dans la connaissance. Nous voilà bien avancés.

Peut-être cela peut-il être lu en combination avec ces extraits des Ecrits de Baha'u'llah :

"Il y a deux façons de considérer les manifestations de Dieu. La première
consiste à envisager leur condition abstraite, pure, la condition de l'unité
incomparable. A cet égard, si tu les désignes tous du même nom et que tu leur
assignes les mêmes attributs, tu ne t'écartes pas de la vérité."
(EEB, Verset 22.3)

"L'autre aspect du prophète est celui de sa condition particulière. Il appartient au monde de la création et de ce fait, est soumis à des limites. A cet égard, chaque manifestation de Dieu a une individualité distincte, une mission définie avec précision, une révélation spécialement prédestinée et des limites qui lui sont propres." (EEB, Verset 22.11)

La généralité relèverait donc du monde divin, et la particularité du monde contingent?

Comment cela s'articule t'il avec le début de ce texte des 4 vallées?

"Voici le coeur de ce mystère: "Il fait ce qu'Il veut, Il ordonne ce qui Lui plaît."" (4 vallées, verset 14.2)

Malheureusement pour nous...

"Tous les citoyens du ciel et de la terre se mettraient-ils à vouloir démêler cette
lumineuse allusion ou cette ténébreuse énigme, et persévéreraient-ils jusqu'au
jour où résonnera la trompette, qu'ils échoueraient néanmoins à en comprendre
une seule lettre; car il s'agit là du stade de l'immuable décret de Dieu et de
son mystère préordonné."
(4 vallées, verset 14.3)

"Car nous sommes au royaume du Commandement absolu, là où n'ont cours aucun des attributs terrestres." (4 vallées, verset 14.19)

Bref, vous aurez constaté dans la numérotation que les versets ne sont pas toujours dans l'ordre. C'est une tentative de lecture...d'autres sont certainement possibles.

Mais pour en revenir au point de départ...des versets à portée générale ou particulière...se rapportant tout à tour à des aspects divins ou contingents, généraux ou particuliers...

Cela permettrait peut-être d'expliquer ce qui apparaît parfois à la première lecture comme étant contradictoire.

Comme nous le rappelle cruellement la dernière citation, nous pouvons essayer, mais de toute manière nous ne trouverons pas la réponse, en tout cas s'agissant du royaume céleste et terrestre.

Néanmoins, ne pas chercher, malgré cela, serait pour moi une abdication de l'esprit critique, une négation même de la recherche personnelle et indépendante de la vérité...