vendredi 9 février 2007

Chose promie, chose due

Dans un commentaire "hors-sujet" Marco attirait mon attention sur un article intitulé "Les évêques français face à Benoît XVI", ou encore un autre article intéressant intitulé "Peut-on ne pas croire" que je n'avais pas encore eu le temps de lire dans le Monde Diplo, je lui promis donc de lui fournir mon sentiment sur la question.

L'article au sujet des Evêques illustre à mon sens tout à fait la spécificité de la culture et de la société française qui se résume dans la notion "d'exception culturelle". Les français sont par nature un peu rebelles, anti-conformistes (ou à tout le moins veulent-ils en donner l'impression).

Lors d'un débat en terminale en cours d'histoire autour de la puissance française, j'avais eu l'occasion de résumer cela en une formule qui avait fait mouche : "La puissance de la France réside dans la conviction des français que leur pays est une grande puissance" - et c'est déjà beaucoup!

Par ailleurs, cet article me donne l'impression que la religion catholique a un peu de mal à gérer la diversité et me fait réfléchir à la porté de la notion d'unité dans la diversité prônée par les écrits baha'is.

Ce n'est pas quelque chose qui coule de source. En France, et probablement ailleurs aussi, la diversité des communautés baha'ies implique des efforts permanents de chacun pour comprendre la différence de l'autre, la respecter pour ce qu'elle est!

Ajoutez à cela la spécificité culturelle française (qui existe au même titre que la spécificité culturelle américaine, iranienne, allemande ou portugaise ;-)) et chaque communauté nationale doit trouver son modèle, sans se laisser haper par la tentation d'un modèle unique.

S'agissant de l'article sur la question de savoir si l'on peut ne pas croire...il est toujours intéressant d'approfondir sa connaissance de telles analyses, surtout dans un pays comme la France.

Un récent paradoxe. La majorité des français se dit non croyant, mais une grande majorité des français estime que l'on ne peut pas se moquer de la religion.

Je me limiterai à des propos que l'on impute à Pascal :
- si la Dieu n'existe pas et que je ne crois pas en lui : je ne risque rien
- si la Dieu n'existe pas et que je crois en lui : je n'ai rien perdu
- si la Dieu existe et que je ne crois pas en lui : j'ai tout perdu
- si Dieu existe et que je crois en lui : j'ai tout gagné

Le calcul est vite fait...

Et sur ce, je m'échappe pour la Gare du Nord...je pars en déplacement à Bruxelles...

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