mercredi 25 avril 2007

Tout ça...dans quel but?

Dans une vie bien chargée, beaucoup d'activités en famille et avec les amis, un travail passionnant mais aussi très prenant, de nombreuses activités en dehors dutravail, ajoutez à cela la nécessité de dégager du temps pour remplir de manière responsable ses obligations citoyennes, et voilà que les jours, les semaines et les mois s'enchaînent à un rythme phénoménal.
Heureusement que les activités en famille et avec les amis compensent un peu en garantissant un certain équilibre important dans de telles circonstances.

Mais tout cela dans quel but?

L'objectif est toujours le même. Contribuer à son échelle à trouver des solutions aux problèmes de l'humanité dans son ensemble. Quelle lourde tâche!

Je pense (et je ne suis pas seul) que cela passe par une application permanente dans sa vie de tous les jours, même si c'est loin d'être facile.

L'attitude face à son travail, dans sa relation aux autres, dans la vie quotidienne hors du travail, tant de domaines et de milieux dans lesquels ils est possible d'appliquer, de faire connaître ses valeurs par l'action, et pas seulement en paroles. C'est dans cette optique que la communauté baha'ie offre des activités permettant de découvrir les solutions proposées aux maux de l'humanité

Pendant cette période politiquement agitée, la question se pose de savoir le temps qu'il convient ou non de passer à s'interroger sur son vote.

Quels pouvoirs et surtout quelle vision ont réellement nos hommes/femmes politiques aujourd'hui pour résoudre de manière globale les problèmes de l'humanité?

Ils n'ont ni la vision, ni les moyens quand bien même ils l'auraient, car la résolution globale des problèmes de l'humanité ne peut pas passer par l'action politique des dirigeants, mais elle ne peut venir que des tréfonds de l'humanité, de chacune et chacun d'entre nous décidant de modifier son approche de la vie, de sa vie, et de notre vie ensembles.

Alors voter? Pas voter? Pour qui voter?

Si les solutions ne sont de toute manière pas disponibles aujourd'hui, vaut-il mieux limiter les dégâts et voter au "moins pire" ou au contraire, accélérer la prise de conscience des problèmes empirants afin de permettre un changement réel?

Si l'on décide de voter, quels importance accorder aux différents éléments des programmes avec lesquels on peut ne pas être en accord?

Eternel questionnement...mais avec la conscience qu'il s'agit plus d'un placebo que d'une vraie solution, l'importance (et donc le temps) qu'il faudrait y accorder doit être relativisée (même si en pratique, cela est loin d'être simple).

Personnellement je participe aux scrutins (mais vous ne saurez pas comment), estimant qu'il est important de connaître et donc de participer dans un système pour pouvoir en voir et en comprendre les failles afin de voir dans quelle mesure les propositions alternatives répondent à ces failles.

L'occasion pour moi de ressortir un viel article au sujet du système politique démocratique le plus répandu aujourd'hui...qui fera l'objet d'un prochain billet...

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